Killer Seven

Publié le par Maldoror

Type d’article : Remember (walking in the sand)

 

 

 

Allumage de la console.

 

Un logo Capcom vous accueille, suivi d’un rire - sadique,- dément   … et d’une

Détonation

 

 

 

*écran rouge sang*

 

 

 

Bienvenue dans le monde de Killer Seven, un jeu tout simplement superbe et dérangeant.

Ambiance dantesque, graphismes en cel-shading, bande son étrange et belle, scénario digne d’un David Lynch ou d’un Murakami, le tout enrobé dans une violence crue et une logique implacable, voici un jeu – différent-

 

 

 

Sorti le 15 juillet 2005 sur Ps2 et Gamecube, développé par Suda 51(resident evil, devil may cry), et une équipe de Capcom, ce titre reste sans équivalent dans l’univers du jeu vidéo.

 

 

 

Plongeons dans cet univers

fou, violent, sanglant, dément,

WAHAHAHAHAAAAA- *bang*

 

 

 

7ynopsis :

 

 

Vous êtes Garcian Smith, un Black, costard blanc, cravate jaune, une jolie mallette à la main, avec un pistolet silencieux à l’intérieur.

Eh oui, vous êtes un tueur professionnel.

Vous vivez dans un mobil home avec dans le salon, une vieille télé et un vieillard dans un fauteuil roulant.

De temps en temps vous entendez des hurlements, provenant d’une porte blindée au fond de votre demeure.

Le vieillard en fauteuil, Harman smih, loin d’être sénile, en impose avec son air de Clint Eastwood. Regard sérieux, habits de curé, et surtout un fusil sniper rangé à l’arrière du fauteuil, il est assisté de Samantha (sa fille ?), domestique faussement sage. Elle prends soin du vieux tout en le violentant et en se masturbant devant lui.

Dans ce monde étrange, ou l’on ne sait pas vraiment ce qui est réel, à vous de faire votre « métier »de tueur en enchaînant les niveaux. Le joueur, lui, s’accroche à toutes les infos et impressions que le jeu peu lui donner, pour finalement avoir le fin mot de l’histoire…

 

 

 

7chizophrénie :

 

 

En fait, vous pouvez à n’importe quel moment appuyer start pour pouvoir changer de personnage pour pouvoir incarner un autre membre de la famille Smith ( Con, Mask, Coyote, Kevin, Dan, Kaede, et Garcian).

Eh oui, vous êtes schizophrène.

A un tel point que vous ne savez pas lequel des Killer 7 vous êtes vraiment.

A un tel point que vous serez obligé de vous tuer vous-même, du moins de devoir assassiner vos sept personnalités (de façons violentes et crues) pour pouvoir discerner un semblant de réalité

A un tel point que arrivé à la fin du jeu, vous penserez savoir qui vous êtes et qu’en fait le scénario vous fera douter de tout…

 

 

 

7ilent Hill :

 

 

Rarement un jeu n’était allé aussi loin dans la psychologie du joueur, le forçant à avoir peur de lui-même, de sa (sa ?) propre ombre, de son inconscient, de ses traumatismes d’enfants.

 

 

 

Killer 7 est une apologie du suicide, une tragédie au destin implacable, un « deus ex machina » dont le joueur ne pourra se protéger, ni physiquement, ni mentalement, se croyant pourtant retranché derrière sa manette et sa télévision.

La gifle est violente : le gameplay est volontairement rigide pour conforter ce sentiment d’Inaltérable, d’Inévitable ; le joueur ne choisi même pas les directions à prendre dans le monde dans lequel il évolue, il ne peut qu’avancer (bouton A), ou reculer (bouton B).De plus qu’est ce qui pousse votre personnage à la mort ?

Rien de moins que la curiosité du joueur…

Même si la mort en est le prix, de toute façon tout jeu à sa fin, qu’il s’agisse de gagner (ending crédits) ou de perdre (game over), le but est l’Arrêt,

Le joueur court donc sans fin, sur le fil invisible et pourtant si inévitable du destin.

 

 

 

Vos points de sauvegarde sont des Télévisions (tiens ?! des télévisions !) dans des pièces ressemblant curieusement au salon de votre mobil home (perte de repères).

 

 

 

7piel mit mir :

 

 

 

 

Le jeu se joue comme un Resident Evil, [on vise, on flingue (par contre les munitions sont – ô joie – illimitées !) et on se tape de temps en temps des énigmes à objet]

 

 

 

Vos ennemis, les Heaven Smile sont des monstres abominables sortis tout droit d’une peinture désignant l’enfer médiéval. Ils sont variés et portent tous un point faible (jaune) placés sur différentes parties du corps, chacun devant être abattu d’une manière différente (et des fois avec un Smith bien particulier)

De plus, ceux-ci apparaissent souvent dans votre dos, et vous les entendez « rire » avant de les voir

*WAHAHAHAHAA*   - génial -

Une fois ceux-ci fusillés, ils vous remplissent une « jauge de sang » (avec de superbes effets graphiques de gouttes de sang  à l’écran)

Ce sang vous pouvez l’« apporter » à n’importe quel « tv de sauvegarde » ou un médecin ganté de caoutchouc vert se fera un plaisir de transvaser des LITRES de ce sang sous vos yeux pour vous offrir de nouvelles capacités et de nouveaux coups le tout dans une ambiance malsaine type « hôpital allemand pendant la seconde guerre mondiale ».

Vous pouvez aussi utiliser ce sang pour retrouver votre santé si toutefois un Heaven Smile à réussi a se faire sauter en vous touchant…

 

 

 

Pour couronner le tout, si vous vous sentez perdu (perdu ? mais c’est le but ? non ?) vous aurez par moment l’assistance d’un personnage nommé Iwazaru, au look « combinaison SM en cuir rouge échappé d’un Dojo japonais » qui vous donnera des indices…

 

 

 

Vous croiserez aussi d’autres personnages secondaires (morts ? vivants ? en tout cas terriblement…vides…et…seuls),

-         Travis, un type décontract à l’esprit torturé portant des marcels pas possibles (marqués « hustler » ou « sexy »…) vous parlant de trucs irrationnels

-         Susie, une tête sans corps genre « je suis une petite fille qui voulait pas mourir, hi hi, et fait attention, ne perd pas la tête (^O^) / »

-         Christopher Mills, l’informateur de Garcian. Souvent aperçu en début de niveau. Un look de James Caan dans Le Parrain.

-         Mr Ulmeyda. J’adore ce personnage totalement faux et mégalo (vive les t shirts jaunes « Texas Bronco » !)

-         Yoon Hyun. Un masque rouge et blanc qui parle, tenu à la main par un type anonyme. Il vous donnera la soluce aux énigmes si vous êtes bloqué contre un peu de sang.

 

 

 

Les niveaux sont variés au niveau des décors, même si la patte graphique reste anguleuse et cel-shadée.

Chaque niveau comporte un boss, caché derrière différentes portes d’une grande salle d’usine en ruine (pièce récurrente).

Pour accéder à cette usine désaffectée et ainsi se farcir le Boss, vous devez payer un portier au guichet d’une fausse boite de nuit avec des « balles d’âmes » (items essentiels à récupérer au long des niveaux)

 

 

 

Et après avoir battu chaque boss, vous aurez droit à des cinématiques de GRANDE classe qui soulignent l’ambiance graphique, musicale et psychologique du jeu.

 

 

 

(de même pour la séquence de fin, stylisée avec un montage pas possible…)

 

 

 

quand un de vos Smith meurt, vous vous retrouvez au point de sauvegarde le plus proche, incarnant Garcian, et vous devez retourner à l’endroit ou vous êtes mort, ramasser la tête de votre smith décedé, la mettre dans votre malette et le résuciter pour pouvoir continuer…

 

 

 

Bref ,donc Killer 7, est un jeu que vous DEVEZ essayer au moins une fois dans votre vie.

Vous n’en sortirez pas indemne…

 

 

 

7ites conseillés :

 

 

site officiel :

http://capcom.com/killer7/main/menu_e.html

 

 

 

test sur JV.com :

http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00005521_test.htm

 

 

 

excellent article sur push-start :

http://www.push-start.com/view_article.php?id=459

 

 

 

site de fan  (anglais) :

http://killer7.3dactionplanet.gamespy.com/killer7.htm

 

 

 

 

 

 

 

      edit du 21.04.09; nouvel article sur grospixels:

link


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans pixels.morts

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